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Le Mensonge sur l' Immortalité
3 novembre 2018

La Vérité sur l' Enfer. 3

 

Partie 3

 

 

  • L’enfer  :  quatre mots

       

     La Bible traite du sujet de l’enfer et du feu de l’enfer dans plusieurs passages. Christ y réfère à plusieurs reprises, tout comme le font les apôtres. Les prophètes en font aussi mention plusieurs fois dans l’Ancien Testament. La Bible utilise trois mots grecs dans le Nouveau Testament, et un mot hébreu dans l’Ancien Testament, qui nous donne la signification du mot « enfer ». Examinons-les.

 

    Le mot hébreu traduit par enfer en anglais et dans d’autres langues dans l’Ancien Testament est sheol et est traduit en français par « séjour des morts ». Sa contrepartie dans le Nouveau Testament est hades.

Aux deux endroits, la signification est la tombe, la fosse. L’enfer est la tombe, le sépulcre. En disant ceci, nous découvrons qu’en réalité, tous vont en « enfer » à leur mort.

Comme la Bible dit qu’il « est réservé aux hommes de mourir une seule fois » (Hébreux 9 :27), alors tous les êtres humains meurent et vont littéralement en enfer car tout le monde se retrouve éventuellement dans la tombe.

 

    Le mot hades est le mot le plus souvent utilisé dans le Nouveau Testament pour « séjour des morts » (enfer). (Il y a même des versions de la Bible qui utilisent le mot hades à la place de enfer).

Je me souviens avoir appris, il y a plus de trente-cinq ans de cela, que les gens en Angleterre dans les années 1600, conservaient leurs pommes de terre en enfer pour l’hiver. Ils savaient que l’enfer était un endroit sombre, froid et silencieux, un trou dans la terre.

Ce mot ne recelait aucun mystère pour eux. Virtuellement tous sont d’accord pour dire que sheol et hades sont semblables et représentent la tombe.

 

    Ce n’est qu’avec le passage du temps que la façon païenne de voir l’enfer, comme une fournaise ardente et souterraine, en vint à remplacer le sens originel du mot.

Le second mot grec traduit par enfer (en anglais) ne se retrouve qu’une seule fois dans le Nouveau Testament. Voyez II Pierre 2 :4 : « Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres (enfer) et les réserve pour le jugement ». Le mot utilisé ici est tartaros et s’applique aux anges et non aux hommes. Il signifie « une prison, l’incarcération, un endroit de restriction » ou, comme traduit en français, « abîmes de ténèbres ». Ce verset décrit l’emprisonnement des anges sur la Terre suite à leur rébellion avant l’époque d’Adam. 

 

 

    Nous sommes maintenant prêts à examiner le troisième et dernier terme grec traduit 12 fois par enfer (en anglais) dans le Nouveau Testament. C’est de cela dont Jésus parlait lorsqu’Il disait : « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne [enfer], dans le feu qui ne s’éteint point.

Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne [enfer], dans le feu qui ne s’éteint point.

Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne [feu de l’enfer], où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point » (Mc 9 :43-48).

 

   Ce verset parle à plusieurs reprises de la « géhenne » et de « feu qui ne s’éteint point ». Il parle de plus de « vers qui ne meurent point ». Nous reviendrons à ces mots.

Dans Matthieu 5 :22, Christ a parlé de celui qui « mérite d’être puni par le feu de la géhenne [enfer] ». Nous avons déjà parlé d’un autre de Ses avertissements, « craignez plutôt celui qui peut faire périr [détruire] l’âme et le corps dans la géhenne [enfer] » (Math. 10 :28). Christ parle dans ce verset de destruction et non d’une punition continuelle.

En français, le terme géhenne est traduit à partir du mot grec gehenna. En comprendre le sens expliquera la longue citation tirée de Marc 9 ci-dessus. 

 

    Dans le Hasting’s Dictionary le mot géhenne est défini comme suit : « Géhenne : ce mot se retrouve à douze reprises dans le Nouveau Testament. Ce terme « gehenna » représente la vallée de Hinnom (Néhémie  11 : 30 -  2 R 23 : 10, etc.).

Cet endroit était… une gorge étroite et profonde que l’on situe du côté sud, au voisinage de Jérusalem. On en parle fréquemment dans l’Ancien Testament (Jérémie 19 : 6 etc.). Elle devint un endroit d’horreur pour les Juifs, et serait devenue un réceptacle pour les ossements, les corps d’animaux et des criminels, les déchets et toutes les choses impures.

Les associations terribles avec cet endroit… que les feux y brûlaient constamment afin de consumer tous les objets infects et corrompus qu’on y jetait ce qui en fit… un symbole du mal extrême… d’une ruine absolue. Ce qui la fit devenir le lieu d’une future punition. (Partout, c’est nous qui traduisons).

 

 

J’ai personnellement traversé cette vallée et en ai examiné les bordures, la forme de ses contours et sa proximité de Jérusalem. C’est un long ravin plutôt étroit mais assez profond, en forme de tranchée. C’est un endroit qui existe réellement et qui est conforme à la description qu’on en donne ci-dessus.

Les feux à cet endroit brûlaient de façon continue, un peu à la façon des dépotoirs d’autrefois. Il y a plusieurs années de cela, le dépotoir municipal de ma ville, Lima en Ohio, brûlait des déchets de façon continuelle. J’ai constaté cela à de nombreuses reprises et je n’ai aucune difficulté à comprendre ce à quoi le Christ faisait allusion.

 

Certains des corps qui étaient jetés dans cette vallée n’atteignaient pas le feu qui brûlait tout en bas. Ils restaient accrochés dans les arbustes et les arbres sur les côtés de la vallée.

Lorsque Christ décrit les méchants et dit que « leur ver ne meurt point », Il parle des corps de certains criminels qui étaient jetés du haut du ravin mais qui ne brûlaient pas parce qu’ils restaient accrochés. Ils pourrissaient littéralement et se décomposaient. Les asticots qui entraient dans leurs corps complétaient le processus de décomposition sans pour autant que le feu ou quoi que ce soit d’autre les interrompent.

Cette description plutôt crue est la raison pour laquelle la géhenne était considérée comme une place repoussante pour tous.

 

     

 

 

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  • " Tout ce que tu trouves à faire avec ta force fais-le car il n'y a ni oeuvre, ni pensée, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas. Les vivants en effet savent qu’ils mourront mais les morts ne savent rien." Ecclésiaste 9 : 5,10
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